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Jerome Amimer

Jérôme Amimer est réalisateur et producteur de films documentaires. Il a été l'élève du grand critique français Jean Douchet, théoricien de la Nouvelle-Vague. Il a travaillé avec le cinéaste lituanien Sharunas Bartas (Frost, Few of us, The House en sélection aux festivals de Cannes, Berlin, etc.), avec le français Vincent Dieutre (Rome désolée, Jaurès, Leçons de ténèbres, Prix du Jury festivals de Locarno, Berlinale, FID Marseille), Ce sont ces cinéastes exigeants et sa rencontre avec l'écrivaine féministe française Annie Ernaux, Prix Nobel de Littérature et d'autres anonymes tout aussi importants dans sa construction qui l'ont conduit à réaliser des films autobiographiques. Une tentative de rattrapage d'une mémoire familiale en lambeaux souvent douloureuse liée à l'exil, à la guerre d'Algérie, à la Russie de la Seconde guerre mondiale, au monde ouvrier, au genre à se trouver. Mais ces deux grandes influences demeurent Parajanov et Tarkovski. Ni exorcisme ni masochisme là-dedans, juste un acte de vérité pour laisser une trace vivante que seul permet le cinéma. Depuis une dizaine d’années, Jérôme Amimer voyage dans les pays de l’ex-URSS. Il y a réalisé des films sur ses origines russes liés au destin tragique de sa grand-mère qui vit son village de Russie brûler sous ses yeux par les nazis avant sa déportation dans un camp. Le Reflet (2008) raconte cette histoire en hommage au film Le Miroir de Tarkovski. Plus de 10 000 villages soviétiques furent incendiés durant la Seconde Guerre mondiale ce que montre Kathyn (2011). Tous ces films creusent le même sillon mémoriel. Ils ont été sélectionnés dans des festivals internationaux en France et à l’étranger. Le Miroir Paradjanov consacré au cinéaste d’origine arménienne ne dérogea pas à la règle. C’est en croisant son histoire personnelle avec celle de Parajanov que le réalisateur évoquera ce génie avec en commun des origines et une certaine vision du cinéma. Jérôme Amimer is a director and producer of documentary films. He was a student of the great French critic Jean Douchet, New Wave theorist. He worked with the Lithuanian filmmaker Sharunas Bartas (Frost, Few of us, The House in selection at the Cannes and Berlin festivals, etc.), with the French Vincent Dieutre (Rome Désolée, Jaurès, Leçons de darkes, Jury Prize festivals of Locarno, Berlinale, FID Marseille), It was these demanding filmmakers and his meeting with the French feminist writer Annie Ernaux, Nobel Prize winner for Literature and other anonymous people just as important in his construction who led him to make autobiographical films. An attempt to make up for a family memory in tatters, often painful, linked to exile, the Algerian war, the Russia of the Second World War, the working world, the gender of oneself. But these two great influences remain Parajanov and Tarkovsky. No exorcism or masochism there, just an act of truth to leave a living trace that only cinema allows. For around ten years, Jérôme Amimer has been traveling to the countries of the former USSR. There he made films about his Russian origins linked to the tragic fate of his grandmother who saw her Russian village burned before her eyes by the Nazis before her deportation to a camp. The Reflection (2008) tells this story in homage to Tarkovsky's film The Mirror. More than 10,000 Soviet villages were burned during the Second World War, as shown by Kathyn (2011). All these films plow the same memorial furrow. They have been selected in international festivals in France and abroad. The Paradjanov Mirror dedicated to the filmmaker of Armenian origin was no exception to the rule. It is by crossing his personal story with that of Parajanov that the director will evoke this genius with common origins and a certain vision of cinema.

Jerome Amimer
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